Bon, alors on en viens au plus gros morceau, accrochez vous bien parce que je vais pas répéter !
Je suis donc née à Kappa, au milieu du désert (enfin je pense) et mes parents devaient être du genre gros cons puisque je ne les ai jamais rencontrés, je ne sais pas si ils ont flippé à cause de ma tignasse blanche, de mes yeux rouges ou de mon teint d'aspirine malade, mais ils m'ont abandonnés dans un orphelinat, d'aussi loin que je m'en souvienne. Mais au final j'eus une enfance assez heureuse, j'étais loin d'être aussi cynique et solitaire que je le suis maintenant, j'avais même de nombreux amis, orphelins comme moi, et j'avais un très grand respect pour Maria qu'on appelait affectueusement "patronne" et qui prenait soin de nous sans rien demander en retour. Je ne sais pas si vous avez vraiment une idée de comment ça se passe à Kappa, mais on peut pas vraiment dire que ce soit un endroit agréable où il fait bon vivre... On a le soleil, mais on en a même trop, au point que ça en devient gênant, et comme la ville tout entière s'enfonce dans le sable avec les années on a finit par devenir de vrais troglodytes. Et forcément, qui dit cité cachée dit activités cachées et il n'y a pas grand chose qui se passe dans les sous-sols du désert qui soit tout à fait légal et sans intentions malveillantes, c'est un repère de brigands, de voleurs et le centre incontesté du marcher noir au point que notre réputation mondiale est celle de criminels en puissance à qui il ne faut en aucun cas faire confiance... à raison si vous voulez mon avis...
Mais moi, toute enfant candide que j'étais, je pensais avoir réussis à trouver le seul petit ilot de pais au milieu d'une mer de méchancetés et de coups tordus.
Sautons un peu en avant pour gagner du temps et parler de ce qui m'a fait changer d'avis : j'ai 8 ans alors, je suis la plus âgée des orphelines, celle sur qui la patronne se repose en situation de crise et, déjà, j'avais mon petit caractère, et si je ne me laissais pas marcher sur les pieds, j'étais plutôt généreuse et gentille, contrairement à maintenant... J'étais plutôt heureuse, et si personne ne voulait de moi pour les adoptions, c'était pas grave, j'étais contente d'être où j'étais et si un jour j'étais assez grande, je m'émanciperai toute seule ou, mieux encore, je prendrai la place de la patronne, c'était pas très orgueilleux mais c'était mon rêve et il tomba à l'eau à peu près à cette époque là.
Il était tard ce jour là, je venais de finir d'aider à coucher tous les bouts-de-choux et je m'apprêtais à aller dans ma chambre pour faire de même, mais ça impliquait de passer devant le bureau de Maria dont la porte était fermée. Étrange... D'habitude elle ne fermait jamais alors avec un petit mélange d'inquiétude et de curiosité je m'empressais de coller mon oreille contre la porte de bois pour prendre la conversation en court.
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...rocède, vous n'allez pas me dire que vous avez oublié que nous avions un accord ?C'était une voix d'homme, une voix que je ne connaissais pas et elle avait un ton autoritaire, ce qui n’empêchait pas à la patronne de lui répondre.
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Oui, je sais bien, mais cette fois-ci ils sont si jeunes..._
Peu importe, ce n'est pas comme si c'était la première fois ! Dépêchez vous de nous donner ce qu'on veux !Le ton avait monté, beaucoup plus agressif, et comme il y eut aussi un bruit sec d'une chaise qui tombe sur le sol je ne pu m’empêcher d'ouvrir la porte à la volée, je voulais tout faire pour essayer d'aider mon amie et ce qui, à mes yeux, ressemblait le plus à une parente.
La scène était simple, dans le bureau de la patronne se trouvait deux hommes tout à fait patibulaires, le premier était grand et massif, il me tournait le dos quand j'entrais et ne se tourna que d'un quart pour me voir entrer, il était hautain et avait un regard mauvais du haut de sa carrure massive, il devait faire au moins deux mètres et c'était encore plus impressionnant avec mes yeux d'enfant.
Le second, était assez bien battis aussi mais avait l'air d'un gringalet comparé au colosse, avec des cheveux bruns ramenés en catogans derrière sa tête et il tournait vers moi un visage orné de plusieurs cicatrices, il avait un regard surpris et énervé à la fois. Celui là tenait fermement Maria par la col, pour la rapprocher de son propre visage et donnez plus de poids à son argumentation sans doute.
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Lâ... Lâchez là !Bafouillais-je sans réussir à m'arrêter de trembler, de peur et de colère à la fois.
La suite se passa extrêmement vite, beaucoup trop pour que je puisse analyser ou même comprendre mes propres gestes. L'homme aux cicatrices demanda à son compère géant, l'appelant Sandor, de m'attraper, mais je n'avais pas l'intention de me laisser faire. Sans savoir ce que je faisais je tendis le bras vers un meuble juste à droite de l'entrée et j'attrapais la première chose que je pû, une lampe à huile allumée et je fis un balayage devant moi dans le but de me défendre. Bien sur, je ne touchais pas, mais je fis jaillir presque toute l'huile qu'il y avait à l'intérieur et, s'embrasant à moitié, elle atterrit en plein dans le visage du colosse qui s'écroulait sur les genoux en hurlant, ne pouvant s'empêcher de plaquer ses deux mains sur sa face déjà ravagée et meurtrie.
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Lâchez là !Répétais-je avec un peu plus d'assurance et de rancœur tout en me ruant sur le second des hommes.
Mais je ne pouvais pas profiter de la surprise à deux reprise et après avoir relâché son emprise sur Maria - c'est ce que je lui avais demandé après tout - et il me mit un direct du gauche, droit dans l’estomac, me faisant décoller du sol et lâcher mon arme de fortune, avant de m'attraper par le cou et de me soulever du sol de plusieurs mètres tout en m’empêchant de reprendre mon souffle.
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En voilà une drôle de petite teigne...J'étais juste incapable de faire quoi que ce soit, j'avais beau frapper du poing contre son poignet, pas moyen de lui faire arrêter son étreinte, ni même de le faire trembler, et je compris en un seul instant qu'il était non seulement bien plus fort que moi naturellement mais aussi beaucoup plus entrainé. Je commençais à manquer de souffle, les minces filets d'airs que je pouvais aspirer ne suffisant plus à oxygéner tout mon corps, je ne pouvais déjà plus remuer les jambes, et mes bras avaient de moins en moins d'impact... Je fis donc la dernière chose dont j'étais capable et je plongeais mon regard dans le sien, un regard de colère, de hargne et de promesse de vengeance, un regard qui lui fit légèrement tourner la tête et lever un sourcil.
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Ho ho... Tu sais que j’aime beaucoup cette façon que tu as de me regarder ?.. On est sans doute pas venus pour rien finalement.Il me lança, comme si c'était facile, dans les bras de son collègue qui avait fini par arrêter de crier qui m'attrapa des deux bras et me serra, pas de toutes ses forces mais suffisamment pour faire très mal à mon corps de fille et d'enfant. Mais il y avait de quoi, avec cette
brûlure au visage je venais de changer sa vie à jamais, il avait de quoi m'en vouloir un peu... Et comme si mon intervention avait été une chose banale voilà qu'ils reprenaient leur conversation.
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Je croyais qu'ils étaient tous trop jeunes cette année ! C'est quoi cette gamine alors ?Maria, au pied du mur, détourna un regard triste, elle était à moitié assise et à moitié allongée, mais elle ne ferait rien pour les empêcher de faire ce qu'ils voulaient faire, elle ne se battrait pas, et ne dirait même rien du tout...
Ce jour-là j'étais à moitié enlevée et à moitié adoptée, mais surtout je venais de perdre toute confiance dans les adultes et les humains en général, moi j'avais tout fait pour essayer de venir en aide à mon amie, au mépris du danger et de ma propre sécurité et, quand les rôles furent inversés, quand moi j'avais eu besoin de son aide, je n'avais pas eu le droit à la moindre parole, elle n'avait même pas regardé dans ma direction. Elle, la patronne, mon amie, pour ainsi dire ma mère, laissa ces deux hommes tout sauf recommandables m'emmener avec eux, comme si je n'avais été qu'une simple marchandise.
Mais pourquoi deux hommes sinistres s'amusaient ils à fréquenter les orphelinats me demanderez vous, ils n'avaient pas vraiment l'air de pères modèles c'est certain... Pour faire simple, disons qu'il s'agissait plus d'officiers recruteurs, ils me firent bien comprendre que je n'avais pas mon mot à dire, et Sandor, mon pote le grand brûlé, se faisait un malin plaisir à m'en coller une à chaque fois que je pouvais ouvrir la bouche pour pauser une question, même si son comparse lui avait explicitement dis que je devais arriver vivante jusqu'à notre destination. Ce n'était que de simples baffes, mais le colosse était si fort que j'avais l'impression qu'elles pouvaient me décoller la tête du reste à chaque fois... Mais pas de larmes, je n'avais pas envie de lui faire ce plaisir, et mon entêtement semblait ravir Hydra, ce fameux deuxième homme qui avait finis par lâcher son nom lors d'une conversation.
Ils m'emmenèrent tous les deux jusqu'à un endroit porté par le passé et l'histoire qui se cachait profondément dans les Ruines de Mu, là bas se trouvait un véritable camp d'entrainement secret où d'autres enfants comme moi étaient amenés pour chaque génération et où un
homme aux airs sévères nous promis une vie pleine de sang, de mort et de souffrance tout en nous faisant comprendre que nous n’avions pas vraiment le choix... Sandor et Hydra étaient donc mes prédécesseurs, des survivants, et voilà que tout juste âgée de huit ans je me retrouvais embrigadée de force dans une éducations tyrannique qui avait pour but de faire de moi un des meilleurs assassins de Pleiku...
Le maître se faisait appeler Kotaro, mais il était presque inutile de connaitre ce nom puisque, quoi qu'il arrive, il nous était interdit de le mentionner sous peine de très lourdes et douloureuses punitions. J'étais incluse dans un groupe de sept apprentis, en me comptant évidement, et je devais être celle qui était la plus souvent au pilori avec mon caractère revêche et mon esprit de contradiction, et comme c'était Sandor qui était chargé de dispenser les sanctions, et que le bruit s'était bien vite répandu que son nouveau profil était dut à une gamine tout juste sevrée et pas du tout entrainée autant dire qu'il y prenait un plaisir tout particulier...
Dans les années qui suivirent je fus éduquer à tout genre de choses, depuis l'art du camouflage et de la discrétion en étant recouverte de clochettes de la tête de pied et avec un jour de repas en moins à chaque fois qu'elles pouvaient tinter, au maniement de plusieurs armes de corps à corps ou de jet dont en témoigne de nombreuses blessures puisque nous étions toujours forcés de nous battre les uns contre les autres, en passant par toutes les formes de tortures possibles et imaginables... Et vous n'avez vraiment pas envie de savoir comme j'ai été entrainé à ça... Mais ce pour quoi j'étais la plus douée c'était la chimie, en mélangeant les bonnes doses d'extraits d'attaques pokémon ou de composants autrement naturel il était tout à fait possible de créer des fumigènes, des bombes aveuglantes ou même certains explosifs et c'était une très bonne façon pour moi de gérer mon caractère indomptable que de faire péter des trucs !
A 16 ans en tout cas j'étais capable de faire tout ce qu'un assassin professionnel pouvait faire et, par une nuit de pleine lune, je me retrouvais dans la chambre du maître sans vraiment savoir comment j'étais arrivée là. Je respirais doucement pour ne pas troubler le silence de la nuit, plantée comme un piquet au beau milieu de la pièce et je regardais l’homme qui m’effrayait toujours autant, même endormis, tout en serrant un peu plus fort mes doigts autour du pommeau de la lame courte que j'avais amenée. Pour survivre dans ce climat depuis des années nous avions tous nos propres techniques, c'était la négation pour certaines, l'oubli pour d'autres, mais moi je me nourrissait de ma colère et de ma haine... Je détestais tout et tout le monde, et encore plus tous ces menteurs et ses rats cruels qui se prétendaient être nos professeurs, et c'était cette rage contenue qui avait finis par m’amener jusqu'ici... Je ne sais pas combien de temps j'étais restée là sans bouger mais ma colère ne m'avait pas apporté le courage alors je finis par m'éclipser tout aussi discrètement que quand j'étais arrivée.
Le lendemain, j'avais le droit à la meilleure et la pire raclée de ma vie... J'étais punie pour deux raisons, la première, évidente, était de m'être introduite dans les quartiers du maître puisqu’ils savaient toujours tout, et que je n'avais évidement pas put les surclasser malgré tous mes efforts et ma volonté, mais la seconde était moins prévisible : j'étais punie aussi pour n'avoir pas sut aller jusqu'au bout, parce que 'javais fait preuve de faiblesse, comme si j'aurais été moins punie si j'avais eu les tripes d'entamer la chaire du senseï pendant qu'il dormait...
C'était une leçon, et j'en tirais les fruits : j'étais une prisonnière, enchaînée par des ordres et prisonnière dans des barreaux de peur et de faiblesse. Je venais d'apprendre que je n'étais pas assez forte pour tenir tête à ces brutes monstrueuses et donc, je devrai me contenter d'être docile et de ravaler ma rancœur jusqu'au jour où, enfin, j'aurais un bras et un cœur suffisamment armé pour planter une lame dans la gorge d'eux tous, Hydra, Sandor, Kotaro, je me promis ce jour là qu'ils périraient tous par ma main.
Et tout ça commençait par la mort.
Dès que je fut remise de mes blessures, je reçut mon tout premier ordre d’exécution, et je pense que je m'en souviendrait toute ma vie, même si il est loin d'avoir été le dernier, il garde une place importante dans mes souvenirs malgré tous mes efforts pour tenter de l'occulter... La cible était un homme, un marchand, un peu ventripotent et dégarnis qui avait un petit comptoir à Kappa, il n'était même pas originaire de la région mais voyageait beaucoup pour acheter ou vendre les pierres précieuses qui faisaient sa petite fortune.
Je lui suis tombé dessus dans des toilettes publiques, j'avais réussis à m'effacer, comme on me l'avait appris et je lui avait planté ma dague d'un geste sec et précis à la base du coup comme il ne s'était évidement pas méfié d'une gamine tout juste adolescente. IL s'était écroulé sur le sol, incapable de bouger mais pas de suffoquer, son sang commençant à tâcher le sol, je ne l'avais pas tué du premier coup même si il s'en trouvait incapable de crier ou de parler. Je pense que je n’oublierait jamais ce regard plein de regrets, de questions et de peur qu'il avait posé sur moi tendis que je me tenais droite devant lui, une dernière goute de son sang glissant sur le fil de ma lame pour tâcher son pantalon avant que je ne disparaisse à nouveau, me mêlant à la foule grouillante de la cité tentaculaire avant de prévoir mon retour au foyer.
Je pense souvent à lui... Je me pause des questions auxquelles je n'ai jamais eu de réponses, "qu'avait il fait pour mériter un contrat ?", "est-ce qu'il avait une famille, quelqu'un pour le pleurer ?" et bien sûr "était-ce un véritable ordre d'assassinat ou juste une punitions et une torture supplémentaire pour moi ?"... Mais il ne fallait pas m'arrêter à ça, sans quoi je ne pouvais pas me permettre d'avancer, et il s'agissait là du tout dernier test de la part du maître avant qu'il me confie enfin mon premier pokémon, un Grenousse qui avait été lui aussi entrainé depuis l'enfance et qui, maintenant, deviendrait mon premier partenaire, le seul sur lequel je pouvais compter.
Dans un tout premier temps, j'avoue que je le détestait, je ne voyais en lui qu'un cadeau empoisonné fait par mes maîtres, je soupçonnais qu'il m'attaquerait au moment où je baisserai ma garde ou qu'il s’agissait là d'un nouveau test ou d'un nouveau piège de leur part... Mais après l'avoir fréquenté quelques temps, je me rendis compte que lui et moi n'étions pas si différents l'un de l'autre, nous étions seuls, perdus, solitaires et en colère et c'est d'un commun accord que nous finîmes par décider d'être "seuls à deux".
La meilleure décision que j'eus jamais prises, sans l'ombre d'un doute ! Nous nous sommes plus liés qu'un homme et sa femme au point qu'il a même finis par évoluer quand, en récompense d'une mission tendue qui consistait à récupérer un document secret - et visiblement très important - Hydra nous avait offert en contrepartie une de ces plaques d'évolution qui permettaient aux pokémons de déployer leur plein potentiel. Il n'était pas encore un Amphinobi, il lui faudrait encore faire de sacrés progrès mais peu importe, notre relation n'était pas basée que sur la force brute et nous nous entraidions suffisamment déjà sans avoir besoin de ça.
L'air de rien on en arrive au jour d'aujourd'hui, ou plutôt à la semaine dernière. Les années avaient passées et petit à petit le nombre des partenaires qui suivaient les entrainements avait diminué, c'était un métier dangereux et souvent certains d'entre eux ne revenaient pas, ou seulement en parties... Au final, nous n'étions plus que deux, deux paires humain plus pokémon et quand le maître nous conviait ensemble pour nous parler d'une prochaine mission, je compris que quelque chose ne se passait pas comme d'habitude. Notre métier impliquait très généralement de ne pas avoir à se soucier des autres, il était profondément incompatible avec un travail en équipe poussé, et mes craintes étaient justifiées...
L'homme ténébreux nous expliqua, tout simplement, qu'une mission d'infiltration des hautes sphères de kappa nous attendait, et qu'ils n'avaient pas sut quelle recrue devrait sans charger, moi ou
Steria, la dernière de mes connaissance en vie, et que pour nous départager, demain, nous allions livrer un combat à mort. Rien que ça...
Pour moi, c'était la goutte d'eau qui faisait déborder l'oasis, et je n'avais pas la moindre intention de me plier à ce petit jeu sinistre, j'avais déjà renoncé à beaucoup de choses, à mes sentiments, à ma vie, mais nous ne nous étions jamais battus entre nous en dehors des entrainements, ça ne m'avait d'ailleurs jamais effleuré et mes compagnons étaient aussi une des raisons qui me faisait avancer sur la voie de la vengeance, je voulais couper la tête de ces serpents pour qu'ils n'empoisonnent pas la vie d'autres enfants comme ils l'avaient fait avec nous.
Je fis le choix de ne pas me battre et, pendant la nuit, après en avoir parlé avec Croaporal, je m’enfuie ne prenant avec moi que le stricte minimum. Aucun doute que je vais être poursuivie, un contrat est peut-être même déjà sur ma tête au moment où je vous parle, mais que voulez vous, je doit être rester un peu humaine dans le fond...
Heu... c'est un truc avec des chiffres mais je m'en rappelle jamais...
Les admins je leur fait pas confiance...