Acte 1, Scène 1 - Release

La chaleur des rayons me brûlait la peau tandis qu'il me semblait ressentir mes yeux fondre sous la lumière intense qui régnait sur le Tapis d'Or. Une sensation désagréable. Deux, même... Mais à la fois tellement savoureuse. Je me délectais de me sentir incommoder par la chaleur étouffante, ou d'être complètement aveuglé : C'était ça. Le monde libre... Je ne venais pas souvent traîner dans le coin, d'ordinaire : Il n'y avait aucun intérêt à venir ici, où la chaleur était à peine supportable et où la lumière, si cruellement rare en bas, était ici bien trop envahissante. Le vent. C'était surtout cela, qui me faisait venir de temps à autre, et qui ne me semblait être que maintenant une révélation, regrettant amèrement de ne pas être venu profiter de cette sensation plus tôt. J'avais vu trop étroit, comme à travers une serrure. Il est drôle de regarder à travers une serrure, ne nous mentons pas. Mais n'était-il pas bien plus fun d'exploser la porte ? On y voit bien mieux ! Ouvrant peu à peu mes yeux au fur et à mesure que la lumière devenait un peu plus supportable, je m'avançais un peu dans le désert, de quelques pas, gambadant dans le sable, sautillante : Chaque brise de vent était une exquise caresse sur ma peau, et je tournoyais quelques instants en savourant le moment et en rigolant gaiement avant de me laisser tomber sur le dos.

Le sable brûlé continuellement par le soleil me chauffait le dos trop fortement pour que cette position ne soit réellement agréable, mais je comptais tout de même en profiter quelques instants : J'admirais le ciel d'un bleu pâle que je n'avais que si peu l'occasion de voir. Pas un nuage à l'horizon, de simples vagues semblant onduler dans les cieux. C'était cela, la mer ? Nan, je crois que c'était simplement l'effet de la chaleur... Il faut dire que je n'étais pas vraiment dans une tenue des plus adaptées pour cette petite escapade, mais je ne l'avais pas vraiment prévu. C'était... Comme une envie soudaine, une pulsion. Qu'avais-je à perdre à les écouter, après tout ? Il ne me restait de toutes manières plus rien, alors autant s'amuser et faire ce que l'on a envie, quand on en a envie. Mais alors que je me faisais toujours un peu plus rôtir le dos en me tenant ainsi allongé sur le sable, le vent glissant sur mon corps en me procurant de doux frissons, je vis une ombre se dessiner là où la lumière était normalement omniprésente... Chic chic chic, de la visite !

J'avais repéré une ombre bouger du coin de l’œil, ce qui m'avait poussé à arrêter ma focalisation sur ces improbables vagues dans le ciel. Rhô, quel dommage. Tournant la tête sur le côté, je vis approcher une créature qui était à ma hauteur malgré ma position allongé. Je soufflais, presque déçue : Ça risquait d'être moins explosif que je ne l'aurais voulu. Il s'agissait là d'un Mascaïman, une espèce très commune à Kappa, et que je pouvais moi même reconnaître malgré mon manque flagrant d'éducation. Mais je n'étais visiblement pas le seul à en manquer, ici : Le pokemon sauvage arrêta sa marche pour se figer devant moi, criant rapidement. Il cherchait visiblement quelque chose. Le défi ? Oh chic, un défi ! Ce n'était pas très correct comme façon d'aborder quelqu'un que ce pokemon n'avait jamais vu ne serait-ce qu'une fois, mais soit. Lui faisant une petite révérence ouvertement trop théâtralisée, je fis sortir Motisma de sa ball afin que ce dernier puisse également profiter du soleil environnant... Et qu'il puisse m'aider à affronter ce petit filou, aussi. Je n'avais au cours de ma jeunesse pas suivi de véritables cours sur les pokemons, et je n'avais de manière générale que peu appris, si ce n'est de par l'évolution de ma vie... Mais je savais tout de même un minimum de choses sur comment se passaient ce genre de combat, et je savais pas exemple pertinemment que Motisma n'était pas vraiment son avantage contre ce type de bestiole.

Mais à vrai dire, ce n'était pas vraiment dérangeant. Il n'était là que pour l'occuper, et cela marcha très bien : Mon pokemon commença à asticoter son adversaire, qui fit claquer ses mâchoires à plusieurs reprises dans le vide, heureusement d'ailleurs, pensais-je en entendant ce son caractéristique de claquement s'estomper dans le vide. Alors que mon Motisma répliquait d'une nouvelle offensive manquée de la part de ce Mascaïman qui n'était décidément pas des plus dégourdis, je bondissais soudain, trépignant d'impatience depuis le début du combat. D'un geste rapide et avec une furie étonnante pour ceux qui ne me connaîtraient pas et se fieraient à mon gabarie, je planta mon bon couteau à plusieurs reprises dans le corps du petit pokemon sable, qui ne se débattit pas bien longtemps. Parfait, de la viande ! Qui m'avait pratiquement demandé de le transformer en steak, d'ailleurs... C'était quand même beau, le monde libre.

C'est avec une grande précision et un sérieux extrême que je m’attelais à découper la carcasse du Mascaïman afin d'en récupérer le maximum de morceaux comestibles. Les yeux ? Non. La tête ? Pas tout. La queue ? Nerveux, mais pas mauvais. De toutes façons, tant qu'il y'avait de l'hémoglobine, c'était toujours une bonne chose à mes yeux. Je n'avais mangé que très peu de viande, au final, lors de mon enfance à Kappa : Les gens que je volais n'avaient pas foncièrement les moyens de s'en acheter non plus, ou veillaient sur elle farouchement... Oui, c'était sans contestes l'une des ressources les plus estimées dans cette ville. Le bon point, c'était que si je quittais effectivement ce patelin, j'allais avoir plus souvent l'occasion d'en manger. Et ça, j'en avais la tête qui tournait rien que d'en parler. Après avoir soigneusement ôté chaque lamelle de viande disponible sur la carcasse de ce petit inconscient, j'entrepris d'enfouir les restes dans le sable à l'aide de mon pied. Il ne restait certes plus qu'os, tendons et abats, mais je savais que bon nombre de personnes auraient pu être intéressés par de tels choses. Pourquoi le cacher alors ? Car c'était moi qui avait fait le travail. Et vu le comportement des humains, il n'était pas né celui qui tirerait profit de ma labeur sans mon accord, et sans avoir fait d'effort qui plus est... Aussi, après avoir pris soin de bien recouvrir totalement la carcasse du pokemon ténébreux, je fut de nouveau attiré par la vision d'une ombre mouvante un peu plus loin.

Sortant des escaliers que j'avais emprunté il y'avait de cela quelques instants afin de venir prendre l'air ici, je vis une de ces petites créatures jaunes que je voyais parfois fouiner dans Kappa et qui avaient souvent pour rôle de servir de dynamo aux plus grands de cette ville. Quel était son nom déjà ? Je n'arrivais pas à m'en rappeler, ce qui me fit d'ailleurs considérablement enrager. Prenant ma tête dans mes mains, je cherchais ce souvenir... Pitachou ? Quelque chose du genre. En tout cas, mon comportement de rage ne semblait pas être spécialement apprécié par la créature sauvage qui cessa alors tout mouvement, laissant au passage tomber sa baie à peine entamée par terre. Il me regardait de ses g... UNE BAIE ? A PEINE ENTAMÉE ? Je me mis soudain à courir en direction des escaliers, ce qui fit fuir instantanément le curieux, l'approche étant pour le moins cavalière. La baie était toujours là. Recouverte de poussière... J'avais bien une gourde pour laver cette baie, mais je préférais économiser l'eau. Pas folle ! Aussi me hâtais-je de ranger cette baie dans la poche avant de mon vieux sac à dos : Cela ferait un vivre de plus en cas de coup dur.

J'avais pris soin de soigneusement emballer les morceaux de viande que j'avais pu récupérer, les éloignant de la baie : Récupérer de la bouffe était quelque chose d'important, mais je savais reconnaître la première fraîcheur d'un met pas forcément recommandable, comme pouvait l'être cette baie. Baillant à m'en détacher la mâchoire et de nouveau revenu à la sortie de l'escalier à cause de ce fichu Pikachu, je bloquais quelques instants : Bon, c'est cool, j'ai pris l'air, niquel... Mais maintenant ? Fallait que je définisse un endroit où aller. Un but. Si je voulais me casser de cette cité puante, et bordel je le voulais, j'allais devoir être un minimum prévoyante et préparer mon coup. Ce qui n'était plus vraiment dans mes habitudes, depuis que j'avais récupéré Motisma et que... le rideau était tombé. Mais qu'à cela ne tienne : Il était temps de vivre une aventure. De devenir une puissante. Et alors, on verrait pour qui la pièce s’achèverait. Je rigolais de mes propres projets : La haine était vraiment un sentiment jouissif et puissant, pour me pousser à ce genre de choses. Bien, que fait une jeune fille, sublime et maniérée, pour grimper les échelons jusqu'à devenir puissante. Très puissante ? J'allais devoir vivre des choses. Des aventures ! Et que fait un aventurier ? Il explore. Explorons alors !

Je m'étais mis à galoper dans le désert, sautillant à la manière d'une fillette, motivée à partir à l'aventure. Je n'avais pas parcouru plus de 500 mètres avant de ralentir l'allure, puis de m'immobiliser : Je venais de dire que j'avais besoin de préparatifs minimaux... Certes, il est important de suivre ses pulsions, mais c'était juste stupide à l'heure actuelle. S'aventurer de la sorte sur le Tapis d'Or ne résulterait que sur une Jenny desséchée, mourante sous le soleil cuisant, perdue dans les dunes. Est-ce que c'est ce que je voulais ? NON ! Donc conflit entre deux envies... Ce qui m'avait fait stopper. Mais alors que j'essayais de me démêler la tête, je vis soudainement une petite corne sortir du sable à quelques pas de mois. J'étais intriguée, mais pas tant que Motisma qui se mit à tourner autour avec vitesse, visiblement perturbé. Machinalement, j'avais pour ma part attrapé mon couteau, par mesure de précaution. Cependant, la simple corne se libéra complètement, sautant pour révéler un beau Balbuto, une de ces petites créatures psychiques qui amusait les enfants, tournant, tournant, tournant... C'était d'ailleurs là ce qu'elle faisait, sautillante, tandis que Motisma s'était mis en tête de l'imiter. Les deux étaient lancés dans un véritable tourbillon sans fin qui semblait beaucoup les amuser. Arquant un sourcil, je me mis à tourner également le plus vite possible sur moi même, cherchant à savoir si c'était vraiment cela qui les amusait. Et il fallait le reconnaître, c'était quelque chose de très drôle. Surtout lorsque l'on s'arrêtait, quand il s'agissait de garder l'équilibre. Je passais un bon moment à jouer avec Motisma et Balbuto à ce petit jeu, étant visiblement bien moins doué que les deux autres. Mais alors que j'avais fait bien trop de tours sur moi même, un fait me vint clairement, entre deux éclats de rire : Ce pokemon était drôle ! Et qu'est ce que j'avais dit ? Que je voulais des Pokemons drôles ! Des amis... Hors celui ci avait l'air plutôt accommodé à notre présence : Tant mieux ! Sortant une pokeball en manquant une première fois de perdre l'équilibre, exécutant un pas hasardeux dans le sable, je sortais de mon sac une des pokeball que j'avais pu acheté à ce marchand. Sa peinture rouge était certes un peu écaillée par endroits, mais cela ferait bien l'affaire.


- Ahahah. Toi t'es cool ! Ça te dit de venir jouer avec nous ? On va vivre une grande aventure tu verras, et on va se marrer ! Alleeez !



[Utilisation d'une Pokeball]

J'avais approché la pokeball du Balbuto sauvage qui me regardait d'un œil difficilement déchiffrable, continuant de tourner sur lui même à intervalle régulière. Il finit néanmoins par entrer dans la pokeball que je lui tendais, de son propre chef, Motisma semblant néanmoins l'inciter à nous suivre. Tant mieux, je n'aurais ainsi pas à le passer à tabac, pensais-je ! La sphère s'ouvrit, absorba le pokemon psychique, puis commença à opiner. Une fois. Deux fois. Comme c'était excitant ! Soudain, la balle s'immobilisa et un bruit métallique se fit entendre, avant que le silence du désert et que le seul bruit du vent, mêlé au grésillement de Motisma, ne soient les seuls sources de stimulus auditifs à des lieux. J'avais capturé ce pokemon ! Olala, la première capture... Quel moment émouvant ! Et inattendu. M'empressant de faire sortir de sa ball mon tout nouveau pokemon, je le regardais recommencer à tourner avec mon Motisma, visiblement assez heureux de cette nouvelle. Chic, j'avais deux amis, désormais ! Et en bien peu de temps... Si seulement j'avais su plus tôt qu'il était si simple de s'en faire...

Restant quelques instants encore à tournicoter dans le désert, non loin de l'entrée souterraine me permettant de rejoindre Kappa et ses alentours, je prenais néanmoins gare à ne pas me perdre complètement : C'est vrai que je n'étais pas encore suffisamment équipé pour cela. Même si j'avais ce nouveau compagnon, et qu'il pourrait s'avérer fort utile. Il s'était en effet mis à utiliser d'un pouvoir que, je n'en doutais pas, j'allais pouvoir utiliser avec bien des avantages : La télékinésie. Il s'agissait d'un pokemon psychique, rien d'étonnant à ça, et le fait de me faire mettre en état de lévitation par ce dernier était des plus amusants. Un peu comme si je volais ! Sauf que ce n'était pas moi qui contrôlait... Voler. Il faudrait aussi que je trouve un compagnon capable de faire cela, cela pourrait être amusant. Et que je trouve... Voyons, qu'est ce qu'il me fallait d'autre ? Un briquet pour allumer des feux ? J'avais déjà. Un gros pokemon feu pour allumer des feux, c'était mieux ! Idée à garder... De l'eau, ou un pokemon capable d'en produire... C'est dingue ce que ces petites bêtes étaient capables de faire. Dire que beaucoup de gens les méprisaient, par là où j'habitais... Tous des fous. Heureusement que moi j'étais censée.

Partir plusieurs minutes dans le désert afin de voir si il y'a matière à intérêt derrière les collines que l'on voyait depuis l'entrée du souterrain... C'était une bonne idée à la base. Et cela le restait toujours d'ailleurs : Savoir exactement comment se tramer l'univers dans lequel on évolue est plus une nécessité qu'un atout si on veut s'en sortir un minimum vainqueur... Mais là, j'avais fait une bourde : J'avais perdu momentanément mon sens de l'orientation, à force de tourner comme une toupie suite à la mauvaise influence de Balbuto. Bon sang que c'était drôle ! Cependant, cela m'avait aussi poussé à l'euphorie, ce qui me mena à parfaire cette mini-expédition sans avoir prit le temps de marquer clairement l'entrée des souterrains. Oh, elle n'était pas très très loin, je ne m'étais en effet pas assez éloigné pour me perdre complètement... mais tout de même. C'est que ça en était presque vexant... Mais alors que j'étais sur le point de réprimander Balbuto sur sa mauvaise influence entre deux éclats de rire, mon regard fut attiré par une singularité sur les dunes. Un mouvement qui se dirigeait dans notre position : A part les grains de sable sous le vent, pas grand chose ne bougeait, ici, d'ordinaire. Un potentiel futur nouveau compagnon sans doutes ?

La petite créature se révéla être un Pichu, la forme moins évoluée de l'espèce de souris électrique nommée Pikachu que j'avais aperçu quelques temps plus tôt. Soupirant, je devais bien admettre que c'était plutôt décevant : Moi qui attendait une potentielle nouvelle recrue de choix pour mon équipe, je devais bien admettre qu'il ne s'agissait pas là de la créature la plus effrayante qui soit. Motisma et Balbuto non plus, me direz vous... Mais eux au moins étaient drôles. Ce Pïchu, lui, s'était contenté de foncer dans ma direction en agitant vaguement les bras et en hurlant, ce qui avait d'avantage pour effet de provoquer chez moi de l'exaspération et du dédain qu'une réelle envie. Aussi, une fois le pokemon arrivé à ma portée, je ne tardais pas à m'en débarrasser : D'un bon coup de pied, comme il se doit. La créature vola haut, très haut, avant de retomber plus loin dans le sable, en hurlant à moitié. Produisant vaguement un peu d'électricité autour d'elle, elle ne tarda pas à s'éloigner, escaladant la dune qui me faisait face pour disparaître de l'autre côté. Et voilà, problème réglé ! Je n'étais pas très fière de moi... En effet, cela était une source de viande non négligeable. Mais trop de risques d'accidents culinaires à cause de cette électricité. Et je n'allais pas le découper pour rien. Déjà parce que cela m'épuisant d'avance et puis... eh, j'ai un cœur qui bat là dessous, moi aussi !

Le sang avait un peu giclé lors de l'envol soudain de Pichu, ce qui avait eu deux fâcheuses conséquences : Tâcher mes jolies chaussures, même si ces baskets étaient usées jusqu'à l'os, et rompre l'unicité du sable sous le soleil de plomb, son immaculé manteau brun-doré s'étant vu tacheté de rouge sur une ligne droite, semblablement à des pointillées. On aurait dit un prédécoupé du désert, si c'était pas beau ! Une plus grosse tâche se trouvait d'ailleurs à l'endroit exact ou le sauvage avait atterri, en plus d'un renforcement dans le sable. Cela avait d'ailleurs eu pour effet de déterrer un petit rocher, ce qui n'aida pas à ranimer l'unicité du tableau. Surtout que le dit rocher s'avéra bien plus mystérieux que prévu. En effet, il se mit subitement à bouger lorsqu'il remarqua que je regardais en sa direction de roche, et avait entamé une ascension de la dune sur laquelle il se trouvait lui aussi, visiblement plus enjoué à l'idée de rejoindre son ami Pichu que de rester plus de temps en ma présence. Étonnant... Les rochers n'étaient pourtant pas censés se déplacer. Était-ce du à cette petite créature disgracieuse qui se trouvait sous le dit caillou ? Si l'on ne pouvait même plus croire un vulgaire rocher, désormais... Nous vivions dans une époque bien triste.

Arrivant finalement en haut de la dune que j'avais entrepris d'escalader, j'avais désormais une meilleure vision des alentours... Ce qui se révéla remarquablement inutile : Les alentours n'étaient que sable, sable, et sable, à perte de vue. Pas de trace d'Oasis ou d'un quelconque point digne d'intérêt. Si, au moins, d'ici, j'arrivais à apperçevoir l'entrée du souterrain, que j'avais un instant perdu du vu. Finalement, je n'aurais eu qu'à aller en ligne droite sur mes pas quoi. Pas qui ne marquaient guère longtemps néanmoins, le vent soufflant à intervalle régulière ici, recouvrant tout de la fine pellicule de sable qui le suivait. Jetant un coup d'oeil à Motisma et Balbuto qui m'avaient rejoint, ces derniers semblaient intéressés par ce qu'ils voyaient. Enfin, surtout Motisma... Il faut dire que je ne savais même pas si il avait eu l'occasion de voir la lumière du jour, avant de finir entre les mains de cette crapule. Enfin, entre les mains... dans sa lampe, surtout. Balbuto par contre semblait s'en battre les Noadkokos avec une aisance malicieuse, préférant faire léviter le sable aux alentours pour dessiner grossièrement dans le ciel, dessin réduit en souvenir à chaque brise se levant. Doux, Délicat... Mais Destructeur. Tout moi !